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SEXTAPE À OYEM AC: LE CLUB EST SALI

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Une sextape mettant récemment une joueuse d’Oyem AC a souillé l’honneur du club de football mythique du Grand Nord.

Le club d’Oyem AC est secoué par un scandale sexuel abject qu’il n’aurait jamais souhaité. Alors que sa section de football brille par son talent, sa probité et son adhésion populaire, la section féminine qui est en construction vient ternir l’image du club.  Il y avait des soupçons. Cette fois, il y a des preuves.  

Une joueuse du club  a tout simplement eu des relations sexuelles avec une autre fille  et la vidéo a fini par faire son apparition sur le net. Elle a été partagée à maintes reprises sur les réseaux sociaux. Le problème c’est que la joueuse qui s’est mise en scène dans cette vidéo pornographique est l’une des pièces de son club, selon Gabon All Sport. Elle est incontournable. Oyem AC n’aurait pas encore une joueuse capable de la remplacer.  

Éclaboussé par cette sextape, le club Oyemois créé il y a 10 ans, envisagerait de prendre une décision radicale pour avoir été ridiculisé par une pratique interdite plus encore aux femmes par nos us et coutumes. 

Ce n’est pas de cette manière que l’équipe du Woleu s’attendait à commémorer ses dix ans d'existence. Oyem AC ne veut pas que son image soit associé à cette pratique où deux personnes de même sexe s’accouplent.

La joueuse s’est fait plaisir mais par Oyem AC. C’est pourquoi le club est sorti de sa réserve pour publier un communiqué le 6 mai dernier. 

La justice est saisie 

 

“Faisant suite à la diffusion sur les médias sociaux d'une vidéo portant atteinte aux mœurs, dans laquelle une joueuse d'oyem Ac serait impliquée, le club tient à rappeler qu'il s'agit d'un acte qui n'engage nullement sa responsabilité”.

Le club compte sur les services compétents.

“Toutefois, soucieux du respect de la législation en vigueur, le club se réserve d'intenter des actions ultérieures lorsque les résultats de l'enquête préliminaire diligentée par le parquet de la république près le tribunal de première instance d'Oyem seront connus”.

 

Au regard du communiqué, les responsables d’Oyem ne comptent  pas passer l’éponge et laisser la coupable à porter les couleurs de leur équipe.

“Aussi, conformément aux dispositions de l'article 16 du règlement intérieur du club, une commission de discipline a été mise en place pour instiguer et déterminer les différentes responsabilités”.

Les scandales sexuels ébranlent de plus en plus le football gabonais. Le football gabonais va très mal. 

 

Par Pamphile EBO

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